Dans le cadre de notre question quiz de l’édition précédente de BLC Nouvelles, vous avez été nombreux à nous indiquer que vous ne connaissiez pas la différence entre le REER et le CELI. Nous avons donc décidé de vous présenter un article sur ce sujet.
Pour de très nombreuses familles, l’annonce du gouvernement du Québec faite le 7 novembre dernier représente une bonne nouvelle : les montants qu’elles reçoivent en allocations familiales seront bonifiés dès janvier 2020. Une hausse moyenne de 750 à 1 500 $. Vous vous demandez quoi faire avec ce montant supplémentaire ? Une excellente option serait de l’investir, mais où ? Dans votre REER ou votre CELI ? Examinons ces options.
Le régime enregistré d’épargne-retraite (REER), comme son nom l’indique, correspond à une somme que l’on met de côté en prévision de la retraite. Toute personne qui a gagné un revenu admissible l’année précédente peut y verser des cotisations jusqu’à concurrence d’un plafond établi. Le REER peut aussi servir pour des besoins à court et à moyen terme, dont l’achat d’une première maison et un retour aux études. Son avantage principal est de permettre de reporter l’impôt. Prenons l’exemple d’un salarié dont l’employeur retient l’impôt à la source; s’il l’investit dans son REER, ce montant ne sera pas taxable et il pourrait recevoir un remboursement équivalent à l’impôt perçu en trop. Encore mieux, tous les rendements sur les sommes investies seront également libres d’impôt jusqu’à ce qu’un retrait soit fait.
Un autre avantage du REER : il permet de moduler son revenu imposable. En baissant votre revenu avec une cotisation REER, cela permet de bénéficier davantage des programmes gouvernementaux qui sont modulés en fonction du revenu. On peut penser aux frais de garde ou au remboursement de la TPS et de la TVQ. En somme, plus votre revenu est élevé, plus le REER est intéressant pour vous fiscalement. Votre palier d’imposition est alors beaucoup plus élevé lors de vos années au travail que lorsque vous serez à la retraite.
Le compte d’épargne libre d’impôt, ou CELI, permet de placer de l’argent sans avoir à payer d’impôt sur les rendements de ce montant. Cet instrument d’épargne entré en vigueur en 2009 est fort intéressant. Vous ne payez aucun impôt sur le capital qui y est investi, ni sur son rendement, ni sur les retraits effectués à partir du CELI. En revanche, les cotisations au CELI ne sont pas déductibles d’impôt, contrairement aux cotisations au REER. Une partie de votre coussin de sécurité, ou fonds d’urgence, peut très bien s’y trouver. Le compte CELI est aussi une solution efficace pour placer des sommes pour la retraite. À noter : il est possible de transférer un montant investi dans un CELI vers son REER; l’inverse pourrait se faire dans certaines situations.
En règle générale, lorsque le revenu gagné au travail est plus élevé que le revenu prévu à la retraite, le REER est l’option la plus intéressante. Il l’est également si l’achat d’une première habitation ou si un retour aux études est envisagé pour vous ou votre conjoint. Si vous ignorez ce que l’avenir vous réserve, que vous avez un bon contrôle sur vos dettes et un fonds d’urgence, le CELI est à privilégier. Même chose si vous prévoyez que votre palier d’imposition à la retraite sera élevé. Il y a bien sûr de très nombreux cas d’exception; il est donc tout à fait à propos de rencontrer votre conseiller pour faire l’analyse complète avec lui et voir ce qui est préférable pour vous.
Les nouveaux comptes d’investissement sont offerts par BLC Services financiers inc. (BLCSF). Les fonds communs de placement (fonds) sont distribués par BLCSF. Le service de planification financière est offert par BLCSF. BLCSF est une filiale de la Banque Laurentienne et une personne morale distincte de la Banque Laurentienne et de Placement Mackenzie. Les fonds offerts par BLCSF sont des fonds faisant partie de la Gamme de fonds Banque Laurentienne, gérés par Placements Mackenzie. Le conseiller de la Banque Laurentienne est également un représentant inscrit en épargne collective de BLCSF.
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