À mesure que les investisseurs deviennent plus conscients des risques posés par des enjeux comme les changements climatiques et que les médias sociaux suscitent de l’intérêt pour des enjeux mondiaux comme le mouvement #MoiAussi, Black Lives Matter (la vie des Noirs compte) et les droits des femmes, l’intérêt pour les placements ESG n’a cessé de croître ces dernières années. Les lettres ESG font référence à divers facteurs qui jouent un rôle dans l’investissement durable : les facteurs environnementaux (E), les facteurs sociaux (S) et les facteurs de gouvernance (G).
Penchons-nous ici sur les facteurs sociaux (S). Pour qu’un placement soit considéré comme socialement responsable, l’argent doit être investi dans des entreprises ou des fonds qui ont un impact positif, que ce soit au niveau local, national ou mondial. Les causes au cœur de l’investissement socialement responsable comprennent la justice raciale, l’égalité des sexes et l’inclusion. L’investissement communautaire est un autre élément important des facteurs sociaux.
Il est également important de souligner que les différentes catégories des facteurs ESG ne sont pas entièrement indépendantes les unes des autres. Certains groupes risquent davantage d’être touchés par les changements climatiques, comme les communautés autochtones, les personnes racialisées et les femmes. Par conséquent, l’un des plus grands enjeux sociaux est la justice environnementale. Ainsi, l’investissement socialement responsable concerne aussi les entreprises qui s’efforcent de limiter l’impact des changements climatiques en investissant dans l’énergie propre ou en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. De cette façon, ces entreprises contribuent à bâtir un meilleur avenir, non seulement au niveau local, mais aussi pour l’ensemble de la population mondiale.
Les investisseurs et les gestionnaires de fonds doivent également être conscients que les considérations sociales peuvent changer au fil du temps, reflétant à la fois le climat politique et le climat social. Les investissements fondés sur des valeurs sociales pourraient être touchés si l’intérêt pour ces valeurs faiblit dans l’ensemble de la population.
Dans le passé, les portefeuilles axés sur les facteurs sociaux excluaient souvent certaines organisations, comme celles impliquées dans la production de combustibles fossiles, ou les organisations qui fabriquent ou vendent des produits ou des activités qui créent une dépendance ou qui sont susceptibles de causer du tort (alcool, tabac, jeu).
Aujourd’hui, ces décisions ne sont plus aussi claires. L’intérêt grandissant pour les placements ESG pousse de nombreuses entreprises de ces secteurs à changer leur façon de faire des affaires. « Nous examinons le rendement de chaque entreprise dans laquelle nous investissons dans les trois catégories des facteurs ESG, explique Shelly Dhawan, directrice de la recherche sur les facteurs ESG au sein de Placements Mackenzie. On pourrait supposer qu’une société minière serait exclue d’un fonds ESG en raison de ses effets négatifs potentiels sur l’environnement. Mais si elle traite bien ses employés, investit dans l’infrastructure locale et les services communautaires, crée des emplois stables à long terme et rehausse le niveau de vie, elle peut aussi avoir un impact social positif sur les collectivités à proximité de ses mines. Sur le plan environnemental, l’extraction de métaux comme le cuivre et le lithium fait partie intégrante de l’électrification des véhicules dans le cadre de la transition vers une électricité plus verte et plus durable. Si nous tenons également compte des améliorations importantes que ces entreprises apportent dans la gestion de leur empreinte environnementale, les droits de la personne et les facteurs de gouvernance, il n’est pas surprenant que nos fonds ESG incluent des entreprises du secteur minier.»
Sur le plan de la diversité des genres, le constat est clair : les entreprises qui en font la promotion génèrent plus de profits et créent plus de valeur. Une étude menée en 2017 par McKinsey a révélé que les entreprises se classant dans le premier quartile en ce qui concerne la diversité des genres au sein des équipes de direction étaient 21 % plus susceptibles1 de surpasser les entreprises se classant dans le dernier quartile en matière de bénéfices, et 27 % plus susceptibles de les surpasser en matière de création de valeur à long terme.
Un autre bon indicateur de la rentabilité est la diversité ethnique : les entreprises qui ont une équipe de direction très diversifiée sur le plan ethnique et culturel sont 33 % plus susceptibles1 d’être rentables que les entreprises affichant peu de diversité.
Pour Shelly Dhawan de Placements Mackenzie, la diversité est l’un des sujets d’une conversation continue : « L’étude a démontré que la présence d’au moins trois femmes améliore la gouvernance d’entreprise et mène à de meilleures décisions2. Nous examinons donc nos placements dans les entreprises dont le conseil d’administration compte moins de trois femmes et nous engageons le dialogue avec elles. Nous croyons qu’une plus grande diversité au sein du conseil d’administration et de l’équipe de direction d’une entreprise favorise une plus grande diversité dans l’ensemble de l’organisation. »
Outre les profits, l’accroissement de la diversité1 au sein des équipes de direction a d’autres effets notables. Les conseils d’administration diversifiés sont plus susceptibles de refléter la clientèle d’une organisation. Ils sont donc mieux placés pour répondre aux demandes changeantes des clients. Faire une place aux groupes minoritaires au sein des équipes de direction ne fait pas que diversifier les points de vue; cela démontre également l’engagement d’une organisation envers l’inclusion, ce qui peut inspirer tous les employés à proposer de nouvelles idées et de nouvelles solutions. Ainsi, ceux-ci sont davantage satisfaits, ce qui a un effet positif sur le maintien de l’effectif.
La Banque Laurentienne a à cœur la diversité. En 2020, elle a accueilli Rania Llewellyn à titre de présidente et chef de la direction de la banque. Il s’agit de la première femme à diriger une grande banque à charte canadienne. D’ambitieux objectifs en matière d’équité des genres ont été établis pour les membres indépendants du conseil d’administration : à partir de 2022, atteindre un ratio d’au moins 45 % de directeurs qui sont des femmes ou d’autres personnes de genre marginalisé, et d’ici 2025, atteindre un ratio d’au moins 15 % de directeurs s‘identifiant comme des membres d’un groupe sous-représenté, à l’exclusion des femmes cis.
La Banque Laurentienne continue également de progresser dans son initiative BlackNorth. Dans le cadre de son engagement à éliminer le racisme systémique anti-Noirs au Canada, la Banque Laurentienne a lancé une formation sur les préjugés inconscients, a augmenté les dons communautaires et a veillé à ce qu’au moins 5 % des étudiants embauchés soient issus de la communauté noire.
En fin de compte, les placements ESG sont aussi une question de responsabilité fiscale. Tout le monde est gagnant.
Pour appuyer votre stratégie de placement socialement responsable, la Banque Laurentienne propose une vaste gamme de fonds distribués par BLC Services Financiers, en partenariat avec Placements Mackenzie :
L’investissement socialement responsable est important pour vous? Voici quelques questions à poser à votre conseiller :
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